TABLE DE MATIÈRE EN IMAGES
EXTRAITS
Page 51
… Quand t’est renvoyée l’image d’une femme forte physiquement, capable de faire face aux intempéries et aux dangers de la vie et que, quelques mois plus tard, après un bang, on parle de toi comme « fragile physiquement, frêle, qu’un souffle de vent ferait tomber », le château de cartes construit pas à pas depuis l’adolescence s’effondre sur lui-même. Pfff ! Quand les yeux fermés, tu ne parviens plus à imaginer et à ressentir ton corps autrement qu’emprisonné dans un étau de douleur, tu te sens en décalage des autres, hors de toi-même. La banalité d’un détail peut laisser une trace indélébile dans ta chair.
Page 116
… Un intrus s’est imposé à moi, il dicte sa loi, m’inflige des limites et pourtant il me pousse au combat. Un combat à armes inégales. Plutôt que l’ériger en ennemi invincible, n’est-il pas plus viable d’en faire un allié, certes encombrant et douloureux, à apprivoiser jour après jour ? L’espoir, les réponses à l’espérance ne sont-ils pas à chercher à l’intérieur de moi ? Depuis ce big-bang, à mon échelle, j’ai pu éprouver une résistance et des capacités d’adaptation que je ne soupçonnais pas. Au fil des années, j’ai pu explorer des terres inconnues qui ne m’attendaient pas, je me suis forgé des leviers qui donnent sens à me « dérouiller » chaque matin. Intuitivement, je ressens, au plus profond de ma chair, le succès de ces victoires éphémère. Autant dès lors, en profiter, sans en espérer l’impossible.
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… Quand t’est renvoyée l’image d’une femme forte physiquement, capable de faire face aux intempéries et aux dangers de la vie et que, quelques mois plus tard, après un bang, on parle de toi comme « fragile physiquement, frêle, qu’un souffle de vent ferait tomber », le château de cartes construit pas à pas depuis l’adolescence s’effondre sur lui-même. Pfff ! Quand les yeux fermés, tu ne parviens plus à imaginer et à ressentir ton corps autrement qu’emprisonné dans un étau de douleur, tu te sens en décalage des autres, hors de toi-même. La banalité d’un détail peut laisser une trace indélébile dans ta chair.
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… Un intrus s’est imposé à moi, il dicte sa loi, m’inflige des limites et pourtant il me pousse au combat. Un combat à armes inégales. Plutôt que l’ériger en ennemi invincible, n’est-il pas plus viable d’en faire un allié, certes encombrant et douloureux, à apprivoiser jour après jour ? L’espoir, les réponses à l’espérance ne sont-ils pas à chercher à l’intérieur de moi ? Depuis ce big-bang, à mon échelle, j’ai pu éprouver une résistance et des capacités d’adaptation que je ne soupçonnais pas. Au fil des années, j’ai pu explorer des terres inconnues qui ne m’attendaient pas, je me suis forgé des leviers qui donnent sens à me « dérouiller » chaque matin. Intuitivement, je ressens, au plus profond de ma chair, le succès de ces victoires éphémère. Autant dès lors, en profiter, sans en espérer l’impossible.
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